Spécialités: Chimiothérapie - Le promoteur: Hospices Civils de Lyon (HCL)

IFCT-GFPC 0502 : Essai de phase 3 randomisé comparant la poursuite d'une chimiothérapie par gemcitabine à l'introduction d'une chimiothérapie par erlotinib, en traitement de maintenance chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules métastatique. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cet essai est d'évaluer l'efficacité sur le maintien de la stabilité de la maladie de la gemcitabine ou de l'erlotinib après un traitement d'induction par gemcitabine et cisplatine, chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules métastatique. Les patients recevront dans un premier temps 4 cures d'une chimiothérapie d'induction comprenant une perfusion de 3h de gemcitabine à J1 et une perfusion de 30 min de cisplatine à J1 et à J8. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines. Les patients chez qui la maladie est stable ou qui auront une réponse au traitement, seront répartis en 3 groupes qui diffèreront par le traitement de maintenance. Dans le premier groupe, une surveillance simple sera mise ne place. Dans le deuxième groupe, le traitement par gemcitabine sera poursuivi. Les patients recevront une perfusion de gemcitabine une fois par semaine toutes les 3 semaines. Dans le troisième groupe, un traitement par erlotinib sera instauré. Les patients recevront de l'erlotinib par voie orale une fois par jour. Dans les 3 bras, en cas de progression de la maladie, une chimiothérapie de seconde ligne par pemetrexed, administré en perfusion toutes les 3 semaines, sera débutée.

Essai clos aux inclusions

EURO-LB 02 : Essai européen de phase 3, randomisé comparant l'administration de dexaméthasone et de prednisone en traitement d'induction et la durée totale du traitement, 24 ou 18 mois, chez des patients jeunes ayant un lymphome lymphoblastique. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d'une part de comparer deux glucocorticorticoïdes, la dexaméthasone (Dectancyl®) et la prednisone (Prednisone®) et d'autre part de comparer deux durées de traitement (24 mois et 18 mois) chez des patients jeunes ayant un lymphome lymphoblastique. L’utilisation des glucocorticoïdes, encore appelée corticothérapie, est fréquente dans le traitement des lymphomes car ils constituent une hormonothérapie spécifique des cancers des lymphocytes qui ont à leur surface des récepteurs pour ces hormones. Le traitement comprendra une phase dite "d'induction" et une phase de "maintenance". Tous les patients recevront d'abord un traitement initial de 7 jours avec des perfusions ou des prises orales quotidiennes de prednisone et une injection intra-thécale de méthotrexate. Les patients seront ensuite répartis en 2 groupes pour recevoir une 1ère partie du traitement d’induction (jour 8 au jour 35). Les patients du 1er groupe recevront de la prednisone quotidiennement, de la vincristine et de la daunorubicine en perfusion une fois par semaine et 2 injections intra-thécales de méthotrexate. Les patients du 2ème groupe recevront le même traitement, mais la prednisone sera remplacée par de la dexaméthasone. Lors de la 2ème partie du traitement d’induction (jour 36 au jour 64), les patients recevront des perfusions quotidiennes de cyclophosphamide, 4 jours de perfusion cytarabine à 4 reprises et 2 injections intrathécales de méthotrexate. Le traitement d’induction sera suivi d’un traitement dit « protocole M » de 56 jours avec des prises orales quotidiennes de 6-mercaptopurine et des injections de méthotrexate toutes les 2 semaines. De l’acide folinique sera associé à chaque injection de méthotrexate. Un traitement de maintenance sera ensuite instauré, 2 semaines après la fin du protocole M. Les patients en stade I et II (classification du St Jude) seront répartis de façon aléatoire entre 2 groupes de traitement qui ne diffèrent que par la durée totale du traitement : Les patients du 1er groupe recevront des prises orales quotidiennes de 6-mercaptopurine et des prises orales hebdomadaires de méthotrexate. Dans ce groupe, la durée totale du traitement, en tenant compte du traitement initial, de la phase d'induction et du protocole M, sera de 24 mois. Les patients du 2ème groupe recevront le même traitement mais la durée totale du traitement sera de 18 mois. Les patients en stade III et IV recevront à nouveau un traitement d'induction d'1 mois associant de la dexaméthasone, de la vincristine et de la doxorubicine. Le traitement de maintenance sera instauré 2 semaines après la fin du traitement d'induction avec à nouveau une répartition aléatoire en 2 groupes de traitement différant par la durée totale du traitement (24 ou 18 mois). Les patients seront suivi pendant 10 ans.

Essai clos aux inclusions

ALFA 0702 - CLARA : Essai de phase 2 randomisé évaluant l’efficacité de 2 traitements, par cytarabine à dose intermédiaire et clofarabine ou par cytarabine à haute dose seule, en traitement de consolidation, chez des patients ayant une leucémie aiguë myéloïde. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité de 2 types de chimiothérapie de consolidation, chez des patients ayant une leucémie aiguë myéloïde. Les patients recevront tout d’abord un traitement d’induction comprenant de la daunorubicine en perfusion (30 mn) les 3 premiers jours puis les 8ème et le 9ème jours, de la cytarabine en perfusion continue entre le 1er et le 3ème jour puis en perfusion de 2h du 8ème au 10ème jour, ainsi que du G-CSF en perfusion (30 min) du 1er au 10ème jour. Les patients non répondeurs recevront un traitement de rattrapage comprenant de l’idarubicine en perfusion les 3 premiers jours, ainsi que de la cytarabine en perfusion (3h) un jour sur deux pendant une semaine. A l’issue du traitement d’induction, les patients en rémission et ne pouvant pas recevoir de greffe de cellules souches seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes, pour recevoir un traitement de consolidation. Les patients du 1er groupe recevront un traitement de type CLARA comprenant de la clofarabine en perfusion (2h) du 2ème au 6ème jour, de la cytarabine en perfusion (2h) les 5 premiers jours ainsi que du G-CSF en perfusion (30 min) les 6 premiers jours. Ce traitement sera répété toutes les 5 semaines, jusqu’à 3 cures. Les patients du 2ème groupe recevront un traitement de type HDAC comprenant de la cytarabine en perfusion (3h), un jour sur deux pendant 5 jours et du G-CSF en perfusion (30 min) les 5 premiers jours. Ce traitement sera répété toutes les 5 semaines, jusqu’à 3 cures. Les patients seront suivis tous les 3 mois pendant 2 ans, puis tous les 6 mois jusqu’à 5 ans.

Essai clos aux inclusions

Étude IPOXA : étude de phase 1-2 visant à évaluer la tolérance de l’administration intrapéritonéale d’oxaliplatine en association avec une chimiothérapie systémique de type FOLFIRI (5-fluorouracile et irinotécan) et du bévacizumab chez des patients ayant une carcinose péritonéale d’origine colorectale de résécabilité incertaine. La carcinose péritonéale est une extension locorégionale dans le péritoine des cancers primitifs rares du péritoine ou plus fréquemment de l’extension à distance des cancers d’origine digestive (colorectal ou gastrique) ou gynécologique (ovarienne, tubaire ou endométriale). La carcinose péritonéale est différente d’autres métastases par rapport à l’origine et à la réponse aux traitements. La carcinose péritonéale est présente dans le 25 à 35% des cancers du colon-rectum et le pronostic est défini par les possibilités de résection chirurgicale. L’administration d’une chimiothérapie à base d’oxaliplatine par voie intrapéritonéale pourrait augmenter le taux de réponse des lésions péritonéales qui ne sont pas sensibles à la chimiothérapie administrée par voie intraveineuse. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance de l’administration intrapéritonéale d’oxaliplatine en association avec une chimiothérapie systémique de type FOLFIRI et du bévacizumab chez des patients ayant une carcinose péritonéale d’origine colorectale de résécabilité incertaine. Dans la 1ere partie de l’étude, tous les patients recevront une première cure par l’oxaliplatine par voie intrapéritonéale (IP) en administrations répétées en escalade de dose (6 niveaux de dose) associé à au traitement FOLFIRI (5-fluorouracile et irinotécan) et du bévacizumab jusqu’à 4 cures de 14 jours. Dans la 2ème partie de l’étude, tous les patients recevront 3 cures supplémentaire par l’oxaliplatine en IP à la dose déterminée lors de la 1ère partie, associé au traitement FOLFIRI (5-fluorouracile et irinotécan) et du bévacizumab jusqu’à 4 cures de 14 jours. Les patients ayant une maladie opérable après ce traitement recevront une cure de chimiothérapie FOLFIRI (5-fluorouracile et irinotécan) sans bévacizumab puis ils auront une chirurgie de cytoréduction 4 semaines après. Les patients ayant une maladie non opérable recevront 4 cures de chimiothérapie FOLFIRI et du bévacizumab jusqu’à 4 cures de 14 jours. Si après ce traitement les patients ont une maladie résécable, ils auront une chirurgie de cytoréduction après être rester 6 semaines sans chimiothérapie. Les patients seront suivis un mois après la fin du dernier traitement de chimiothérapie et/ou ils auront un suivi des complications post-opératoires jusqu’à 90 jours après la chirurgie de cytoréduction.

Essai ouvert aux inclusions

Etude BEVANEC : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité du bévacizumab associé à une chimiothérapie de type FOLFIRI, en 2ème ligne de traitement après échec de l’association cisplatine (ou carboplatine) et étoposide, chez des patients ayant un carcinome neuroendocrine peu différencié de primitif gastro-entéro-pancréatique ou inconnu, avancé et inopérable. Les carcinomes neuroendocrines peu différenciés (NEC) représentent un sous-groupe de tumeurs neuroendocrines (TNE). Ces TNE prennent naissance dans les cellules du système neuroendocrinien dispersées dans tout le corps : le tube digestif, le pancréas, les bronches… Les NEC gastro-entéro-pancréatiques (TNE GEP) représentent entre 7 et 21% de l’ensemble des TNE. La chirurgie est le principal traitement de la plupart des TNE, souvent associée à une chimiothérapie (médicaments anticancéreux). Il n’existe à ce jour aucun standard défini en seconde ligne de traitement pour les NEC. Il a été démontré dans des études cliniques que l’association d’une combinaison de chimiothérapie : le Folfiri, associée à du bévacizumab serait efficace et bien tolérée, le niveau de preuve restant assez faible. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’association d’une chimiothérapie de type FOLFIRI (5-FU, acide filonique, irinotécan) au bévacizumab, comme traitement de seconde ligne, après un échec d’une chimiothérapie de première ligne, et de vérifier si elle permet d’allonger significativement la survie globale chez des patients ayant un NEC GEP. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie de standard type FOLFIRI associant l’acide folinique, le 5-FU et l’irinotécan. Les patients du deuxième groupe recevront la même chimiothérapie de type FOLFIRI associé à une perfusion de bévacizumab de 90 min le 1er jour (puis de 60 min ou de 30 min aux 2ème et 3ème prochaines cures en cas de bonne tolérance). Le traitement sera répété toutes les 2 semaines dans le 2 groupes. Le traitement sera arrêté en cas d’intolérance ou de progression de la maladie. Un bilan d’imagerie comprenant une tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne et cérébrale injectée ou une IRM, sera réalisé à l’inclusion et toutes les 8 semaines pendant la période de traitement et pendant le suivi. Un électrocardiogramme sera effectué à l’inclusion et le 1er jour de chaque cure. Les patients seront suivis toutes les 8 semaines.

Essai ouvert aux inclusions